Citations correspondant à « timbré » : 23 citations trouvées dans le Littré
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La voix s'affermit et prend du timbre ROUSSEAU Ém. V timbre [1]
Les sons rendus par le timbre ne s'éteignent pas sur-le-champ DIDEROT Lett. sur les sourds et muets éteindre
Il y a déjà quelque temps que je m'aperçois qu'il est un peu timbré GENLIS Th. d'éduc. le Magistrat, II, 3 timbré, ée
Un violon qui avait commencé la danse et la pillerie du papier timbré SÉVIGNÉ 229 danse
Soit que d'un vieux papier timbré Il débrouille le long grimoire VOLTAIRE Lett. en vers et en prose, 42 grimoire
Il y a un timbre sur lequel frappent les cinq organes de nos sens VOLTAIRE Newton, I, 5 timbre [1]
Sa voix [de ma mère] a-t-elle encor ce doux timbre d'argent ? LAMARTINE Joc. VI, 218 timbre [1]
Mon timbre commence à être un peu fêlé, et sera bientôt cassé tout à fait VOLTAIRE Lett. Mme du Deffant, 22 janv. 1769 fêlé, ée
On roua avant-hier un violon qui avait commencé la pillerie du papier timbré SÉVIGNÉ 30 oct. 1675 pillerie
Si vous lui parlez, ayez un peu d'égard à sa faiblesse ; songez qu'elle a le timbre un peu fêlé REGNARD Ret. imprév. 18 timbre [1]
Mon timbre commence à être un peu fêlé, et sera bientôt cassé tout à fait VOLTAIRE Lett. à Mme du Deffant, 22 fév. 1769 timbre [1]
De l'air dont je soutiens certains tendres souris, Je brouillerais le timbre aux plus sages marquis CORNEILLE Th. Comt. d'Org. IV, 2 timbre [1]
Cette ferme en un an produirait plus de rente Que le papier timbré ne peut rendre en quarante REGNARD le Distr. IV, 9 timbré, ée
On roua avant-hier un violon, qui avait commencé la danse et la pillerie du papier timbré SÉVIGNÉ 229 violon
Imaginez-vous dans la tête un timbre garni de petits marteaux, d'où partent une multitude infinie de fils qui se terminent à tous les points de la boîte DIDEROT Lett. sur les sourds et muets. marteau
.... Il a si bien veillé Et si bien fait qu'on dit que son timbre est brouillé [qu'il est fou] RACINE Plaid. I, 1 brouillé, ée
Le son de sa voix était net, plein, bien timbré ; une belle voix de basse, étoffée et mordante, qui remplissait l'oreille et sonnait au coeur ROUSSEAU Confess. V mordant, ante [1]
Le son de sa voix était net, plein, bien timbré ; une voix de basse étoffée et mordante, qui remplissait l'oreille et sonnait au coeur ROUSSEAU dans LAVEAUX sonner
Il a si bien veillé Et si bien fait, qu'on dit que son timbre est brouillé RACINE Plaid. I, 1 timbre [1]
Cette voix était la plus rare que l'on eût entendue, soit par le volume et la plénitude des sons, soit par l'éclat perçant de son timbre argentin MARMONTEL Mém. IV timbre [1]
Je suis bien aise que vous ayez en main toutes les pièces sur lesquelles vous pourrez juger à loisir si je suis timbré ou non ROUSSEAU Corresp. du Peyrou, t. III, p. 251, dans POUGENS timbré, ée
Ce qui se passe à l'égard de la voix, a lieu quant à l'effet produit par le jeu du cornet : si on le joue sans le nasard, il rend un son analogue à celui d'une personne qui chanterait en se pinçant le nez ; mais, lorsqu'on l'ajoute, le son prend un autre caractère et s'éclaircit comme la voix, lorsqu'on lui donne un libre passage par les fosses nasales ; il y a donc lieu de croire que c'est par analogie avec ce phénomène, qu'on a donné le nom de nasard au jeu de quinte dans la composition du cornet, et non parce qu'il aurait un timbre nasillard RORET Manuel du fact. d'orgue, III, p. 560 nasard
Il est [le thème chanté par Charon, dans l'Alceste de Gluck] toujours précédé et suivi de trois sons de cors donnant la même note que la voix, mais d'un caractère mystérieux, rauque, caverneux.... les deux cors à l'unisson, avec leurs notes toniques et dominantes, et par conséquent leurs sons ouverts, ne produisaient point du tout ce qu'il [Gluck] cherchait ; enfin il s'avisa de faire aboucher les cors, pavillon contre pavillon ; les deux instruments se servant ainsi mutuellement de sourdine, et les sons s'entre-choquant à leur sortie, le timbre extraordinaire fut trouvé H. BERLIOZ à travers chants, p. 184 pavillon